Fin de vie

Le Président Didier Laforge vous invite à vous exprimer.
Le sujet de l’évolution des lois sur la fin de vie s’est installé sur la scène politique et sociétale. Une convention citoyenne sur la fin de vie a été créée. Le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) a introduit « une voie pour une application éthique de l’aide active à mourir ». Une majorité de députés semble prête à légiférer pour ouvrir le droit à l’euthanasie. Les enquêtes d’opinion semblent confirmer ce souhait. Et pourtant de nombreuses personnes se sentent interpellées, voire inquiètes, par cette volonté sociétale et législative.

Mastère ou Master ?

Christiane Roederer
Président honoraire de la CNA
Académie d’Alsace
La défense de la langue française a une légitimité irréfutable pour les raisons déjà exprimées dans l’article sur l’écriture inclusive, plus précisément sur le point médian. A « La Grande Librairie » du 26 janvier 2022, il a été présenté comme une « expérience intéressante » par Aurore Vincenti, linguiste, et journaliste. («Les mots du bitume », petit dictionnaire des mots des rues, de Rabelais aux rappeurs, Ed. Le Robert, 2021).

A propos d’épidémies et de l’écriture inclusive,  y-a-t-il du nouveau ?

Michel PAUTY
Académie de Dijon
1583, des Suisses venant de Paris apportent la peste au Val-de-Suzon  et plusieurs d’entre eux meurent à l’hôpital. La chambre de Ville de Dijon fait défense aux habitants du Val de Suzon de venir à Dijon sous peine d’être arquebusés aux portes. Elle prie aussi les chanoines de la Sainte Chapelle, seigneurs de ce village, de faire promptement fermer les maisons où les malades ont séjourné. Il est délibéré enfin que les Suisses ne pourront entrer en ville que s’ils sont sains et valides.

Voyage au pays des genres

Jean-Victor Vernhes
Article signalé par Jean-Louis Charrière
Académie d’Aix-en-Provence

1 « Vous avez une jolie chatte. » « Non, c’est un chat. »
Un genre grammatical est : a) un principe de classification b) un principe de liaison syntaxique par le phénomène de l’accord.
Ainsi nous avons l’habitude, en français, de classer les noms en masculins et féminins. Le caractère masculin ou féminin d’un nom se répercute sur l’article, sur l’adjectif, et sur le participe passé des verbes. Dans l’expression « La merveilleuse occasion que je t’ai offerte ! », le mot occasion est féminin, et le phénomène de l’accord répercute cela sur l’article la, sur l’adjectif merveilleuse, et sur le participe passé offerte.

Écriture inclusive

Christiane Roederer
Président honoraire de la CNA
Académie d’Alsace

Notre langue aurait donc été pervertie par la gent masculine dans le but d’en faire un instrument de pouvoir de l’homme sur la femme. Elle doit donc être féminisée par égalitarisme. Il ne s’agit en réalité que d’une égalité statistique puisqu’à chaque mot masculin devrait correspondre un mot féminin.
Mais les mots ne sont pas des personnes… Ce qui compte c’est l’égalité juridique, professionnelle, politique, culturelle.